Ton corsage s’ouvre sur de charmants bourgeons,
Gorgés de sève dont j’ai l’envie d’un gorgeon,
Posant mes lèvres pour aspirer la rosée
Sur tes tétons, que ma langue vient courtiser,
De ma main leste, je descends sur ton gazon,
Venant de mes doigts, écarter ta floraison,
Immisçant l’index en ton profond ombrage,
Dans ta fébrile fente, haut lieu d’outrages,
Charmant Eden automnale du jardinier,
Recueillant ces fruits défendus en son panier,
Binant, ensemençant en un bon coup de reins,
De mon pieu perforant y déposer le grain,
Récolter en saison le fruit du délice,
L’enfant du bonheur, de notre vie, l’oasis.
Gorgés de sève dont j’ai l’envie d’un gorgeon,
Posant mes lèvres pour aspirer la rosée
Sur tes tétons, que ma langue vient courtiser,
De ma main leste, je descends sur ton gazon,
Venant de mes doigts, écarter ta floraison,
Immisçant l’index en ton profond ombrage,
Dans ta fébrile fente, haut lieu d’outrages,
Charmant Eden automnale du jardinier,
Recueillant ces fruits défendus en son panier,
Binant, ensemençant en un bon coup de reins,
De mon pieu perforant y déposer le grain,
Récolter en saison le fruit du délice,
L’enfant du bonheur, de notre vie, l’oasis.