Il n'y a pas si longtemps dans le village
Il y avait encore un club de troisième âge
Les anciens se réunissaient le Jeudi après midi
Pour certains c'était comme une éclaircie
Ca leur permettait de rompre la solitude
Changer leurs quotidiens et leurs habitudes
D'être assis sur une chaise devant leur fenêtre
De leur maison de se morfondre de tout leur être
Ils se retrouvaient a 14 h autour d'une table
Pour passer leurs temps a jouer au scrabble
Et pour les hommes c'était souvent belote
Et pour les dames c'était aiguilles et pelotes
Certaines ramenaient pour faire des gaufres
Ou des crêpes que confectionnait Madame Joffre
Avec un verre de cidre, du champagne, café ou du thé vert
Ils fêtaient aussi leurs anniversaires
Ils ramenaient des photos d'anciens disparus
Se remémoraient de doux moments vécus
Ca déliait les langues de commères de vieilles
Ils ou elle se passaient les cancans de bouches à oreilles
Dans l'année, ils partaient une journée à la mer
A leur repas annuel, un pèlerinage au cimetière
Pour aller déposer sur les tombes, des défunts
Une fleur avant de revenir manger le vacherin
Ils passaient trois quatre heures entre eux
Mais maintenant cette rencontre n'a plus lieu
Ce n'est pas qu'il n'y ai plus de têtes blanches
Mais ce village se meurt même le Dimanche
Il y avait encore un club de troisième âge
Les anciens se réunissaient le Jeudi après midi
Pour certains c'était comme une éclaircie
Ca leur permettait de rompre la solitude
Changer leurs quotidiens et leurs habitudes
D'être assis sur une chaise devant leur fenêtre
De leur maison de se morfondre de tout leur être
Ils se retrouvaient a 14 h autour d'une table
Pour passer leurs temps a jouer au scrabble
Et pour les hommes c'était souvent belote
Et pour les dames c'était aiguilles et pelotes
Certaines ramenaient pour faire des gaufres
Ou des crêpes que confectionnait Madame Joffre
Avec un verre de cidre, du champagne, café ou du thé vert
Ils fêtaient aussi leurs anniversaires
Ils ramenaient des photos d'anciens disparus
Se remémoraient de doux moments vécus
Ca déliait les langues de commères de vieilles
Ils ou elle se passaient les cancans de bouches à oreilles
Dans l'année, ils partaient une journée à la mer
A leur repas annuel, un pèlerinage au cimetière
Pour aller déposer sur les tombes, des défunts
Une fleur avant de revenir manger le vacherin
Ils passaient trois quatre heures entre eux
Mais maintenant cette rencontre n'a plus lieu
Ce n'est pas qu'il n'y ai plus de têtes blanches
Mais ce village se meurt même le Dimanche